ENSEIGNANTS ET LYCEENS EN LUTTE

Communiqué du PCF 93

Le gouvernement Sarkozy - Fillon a fait le choix de réduire encore le nombre de fonctionnaires. Parmi ceux-ci 12 000 enseignants. Ce sont les départements dans lesquels les besoins sont les plus forts que les diminutions de postes se font le plus sentir. Bien évidemment, en Seine-Saint-Denis, c’est un enjeu considérable pour les jeunes : c’est la question de leur formation, de leurs connaissances, du niveau de leurs études et donc la qualité des diplômes et de la formation qui sont en jeu. A terme, c’est leur emploi et leur avenir.

Les enseignants et les lycéens remettent en cause les choix du pouvoir. Ils portent l’exigence d’une autre politique de l’Education nationale et de la formation. Ils refusent la concurrence organisée entre les établissements scolaires, ils dénoncent la fausse autonomie des établissements. Ils revendiquent pour de meilleures conditions de travail.

En Seine-Saint-Denis, la première réponse de l’Etat à la mobilisation lycéenne a été de provoquer les jeunes à l’aide d’une brigade de sécurité départementale à Gagny, samedi dernier. Alors que les jeunes organisaient un blocus pacifique et symbolique de leur établissement, les forces de police ont chargé, faisant un blessé parmi les jeunes. Les enseignants ont tenté de s’interposer, ils ont été matraqués !

L’école a besoin de réformes, elle n’a pas besoin d’uniformes ! Le gouvernement tente de briser la résistance des jeunes du département. 16 bahuts sont en lutte : 2 à Aubervilliers, 1 à Aulnay, 2 à Bobigny, 1 à Gagny, 4 à Montreuil, 1 à Pantin, 1 à Saint-Denis, 1 à Stains, 1 à Tremblay, 1 au Blanc-Mesnil, 1 à Drancy. Les nouveaux élus municipaux et départementaux, les sections du Parti Communiste Français peuvent rencontrer avec

la Jeunesse Communiste les jeunes en lutte, afin d’exprimer soutien et solidarité.

 
_Vous trouverez ci-joint le tract national qui a été édité.

Pantin, le 31 mars 2008