la différence entre la gauche et la droite
À l’occasion de la fin de la trêve hivernale sur les expulsions locatives
Bobigny prend un nouvel arrêté contre l’exclusion
locative
, à la veille de la reprise des
expulsions locatives, la maire réélue de Bobigny, Catherine Peyge, signe
un nouvel arrêté pour interdire les expulsions locatives, premier acte
politique du nouveau conseil municipal.
La
fin de la trêve hivernale marque le retour de l’incertitude, parfois du
cauchemar pour les familles menacées d’une expulsion locative.
Comme les
années précédentes, Bobigny s’engage ainsi pour le droit de vivre
dignement. La loi sur le droit opposable au logement ne doit pas rester une
coquille vide : il faut le rendre concret en arrêtant la machine à exclure
les familles qui, faute de ressources suffisantes, ne peuvent accéder à ce
droit constitutionnel.
À travers ces arrêtés, « nous nous
opposons à des pratiques inacceptables »
souligne Catherine Peyge. Et d’affirmer, prenant l’exemple du 115 et des
‘hôtels sociaux’, que « les
expulsions et les dégâts humains
qu’elles provoquent coûtent
infiniment plus cher qu’un maintien dans les lieux, avec un
accompagnement social adapté. »
C’est la cinquième année que la Ville de Bobigny prend de tels arrêtés
; ils ont, jusqu’à présent, été systématiquement annulés par le
Tribunal administratif, sur requête du Préfet. Dans le cadre de la mise en
oeuvre du droit au logement opposable, l’Etat continuera t-il de traîner
en justice comme des hors-la-loi les communes qui prennent de tels
arrêtés ? Ou sera-t-il cohérent avec ses objectifs et suspendra
toutes expulsions locatives pour raisons économiques et sociales ?
Bobigny, le 14 mars 2008
Compte tenu de la crise du logement tout le monde est touché par les difficultés.
Quelle liste à Gagny était pour signer des arrêtés anti-expulsions